
L’association anglaise TOFS soutient une vaste étude afin de tester l’hypothèse du « jumeau disparu ».
Il s’agit d’explorer si le fait d’avoir partagé le développement embryonnaire avec un véritable jumeau pourrait être lié à une atrésie de l’œsophage. En effet, la gémellité est parfois associée à des malformations congénitales, et un nombre supérieur de cas d’atrésie de l’œsophage est observé chez les jumeaux comparativement à la population générale.
La gémellité monozygote, concernant les vrais jumeaux, se manifeste très tôt, avant l’implantation de l’embryon dans l’utérus, par la division de la cellule-œuf. Ce processus pourrait influencer certains gènes du développement.
Une étude néerlandaise intitulée « Identical twins: a persistent epigenetic signature of early genome programming » a révélé que la gémellité laisse des empreintes sur la molécule d’ADN de certains gènes, lesquelles persistent même à l’âge adulte. Pas moins de 834 séquences d’ADN affichent un profil épigénétique distinct chez les vrais jumeaux !
La gémellité est un phénomène assez commun puisque 12 % des grossesses humaines débutent avec des jumeaux, mais moins de 2 % de ces grossesses vont à terme avec les deux bébés, ce qui résulte en un « jumeau disparu ».
Le Dr Charles Shaw Smith, généticien au Royal Devon University Healthcare au Royaume-Uni, et le Dr Bryn Webb, aux États-Unis, vont mettre cette hypothèse à l’épreuve en analysant l’ADN salivaire de patients nés avec une atrésie de l’œsophage.
Rendez-vous dans quelques mois pour découvrir si cette hypothèse est confirmée ou infirmée !
Pour de plus amples renseignements, vous êtes invités à consulter la vidéo suivante :
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